Cette année, les rencontres du carnet de voyage avaient lieu à l’écosystème de la caserne Niel à Darwin.
Le lieu est beaucoup moins facile d’accès que le marché des Douves aux Capucins , mais très adapté à l’événement : les stands sont agréablement espacés et répartis, la sono pour les conférences qui se déroulent sans séparation du reste de l’exposition n’est pas trop forte.
Quelques regrets
Je regrette juste que la communication autour de cette événement ait commencé très tard : j’ai été informée de l’édition de cette année seulement 15 jours avant, alors que j’avais cherché l’information beaucoup plus tôt et à plusieurs reprises.
Autant dire que les réservations pour les ateliers étaient closes depuis longtemps : elles étaient ouvertes jusqu’au 12 novembre ! En plus la réponse au mail d’inscription a été extrêmement tardive : quasiment la veille de l’ouverture.
Donc au niveau organisation, il y a des voies d’amélioration.
Pour ma part je n’étais pas disponible vendredi soir pour l’inauguration, à mon grand regret. Et encore moins disponible le dimanche alors qu’il y a la participation des Urban Skechers de Bordeaux que j’aurais bien aimé rencontrer en vrai enfin, ou enfin en vrai… Mais c’est seulement le dimanche.
La visite
Donc ce samedi 4 décembre, je suis donc allée à Darwin, lieu que j’affectionne mais qui me laisse toujours assez perplexe quant aux personnes qui le fréquentent. Cela faisait plusieurs mois que je n’y avais pas mis les pieds.
En arrivant à 14h, il y avait assez peu de monde, ce qui rendait les discussions avec les différents carnettistes tout à fait possibles, agréables et détendues.
Les rencontres
J’ai pu discuter avec Tazab, avec Raphael SEYFRIED , avec Isabelle Corket …
Les conférences
J’ai pu écouter les conférences de Florence Gendre et Claire Leroy autour de l’arbre, celle de Jean-Denis Pendanx et de Raphael Seyfried autour de la forêt tropicale.
J’ai écouté d’une oreille un peu éloignée celle sur la cartographie comme point de départ du voyage.
Les conférences des artistes apportent un éclairage plus précis sur les ouvrages et donnent évidemment envie de les consulter et de les acheter.
Au fur et à mesure de l’après-midi, la foule se densifier sérieusement, ce n’était plus très agréable. J’ai regretté de ne pas avoir dessiné les jolis petits coins que j’avais repéré plutôt, c’était devenu impossible.
Les groupies de la star Stephanie LEDOUX dont le stand était à l’entrée m’ont refroidie par leur sans-gêne, j’ai passé mon tour pour sa conférence. Certains tournaient les talons une fois leur dédicace ou leur achat fait sans un regard pour les autres artistes : je trouve qu’il aurait été plus correct de la mettre plus au fond pour que les groupies passent devant et voient les stands des autres artistes.
Croquis goûter ou goûter croquis
Je me suis offert un petit goûter au comptoir général avec un petit croquis de consolation.
Bien entendu un événement de ce genre est destiné à faire connaître et à vendre les ouvrages des artistes présents.
Mais en ce qui me concerne, l’effet Ouaouh : cela a été de réenchanter mon quotidien : le trajet du retour a été un vrai voyage. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir à me déplacer, à savourer ce que je voyais, ce que j’entendais et même ce que je renifler… Ce sera l’objet d’un autre article de blog
