oeuvre du salon BAD à Bordeaux (artiste inconnu de moi)
Expositions visitées Réflexions autour de l'art sorties en extérieur

BAD, mais que vient faire Mickael Jackson sur ce blog?

Du 8 au 10 juillet 2022 (avec une avant-première le 7), s’est tenue à Bordeaux une sorte de foire de l’art contemporain : le salon BAD = Bordeaux Art Design. Mais vous allez me remercier pour la chanson dans la tête tout le reste de la journée…

Art textile, Vague

La programmation peut sembler un peu disparate :

  • au Hangar 14, une entrée payante pour visiter un conglomérat de galeries bordelaises, parisiennes et européennes, voire mondiales ainsi que des conférences.
  • Un parcours en ville au gré des galeries et une exposition off dans une galerie du quartier.
  • Des expositions dans les domaines viticoles même assez éloignés de Bordeaux (le Médoc)
Art textile, BAD 2022 Bordeaux Art Design

Pour ma part, j’ai visité l’exposition de dessins à la Fabrique Pola : Dessins d’Ici

Proposé par: Maxime Lemoyne et N’a qu’1 oeil

Exposition collective des dessins de Siona Brotman – Stéphanie Caillaud – Clément Collet-Billon – Magalie Darsouze – Carole Lataste – Maxime Lemoyne – Jean Pommies – Julien Sirven-  Olivier Specio – Pierre Touron

Le projet ‘dessins’, initié par maxime Lemoyne en complicité avec l’association N’a qu’1 œil, est une exposition collective d’artistes bordelais et de la région bordelaise ayant une pratique exclusive ou régulière du dessin.

Le dessin trouve, depuis plusieurs années, un véritable intérêt et un véritable statut à part entière proposant un vrai travail d’engagement et de fond. Tout le monde a dessiné, tout le monde « connaît » le dessin, c’est sûrement pour cela qu’il est accessible et facile à appréhender. L’exposition souhaite montrer un panel d’expressions, de fonds et de formes.

Une œuvre en particulier m’a plu : une trentaine de dessins d’après photo je pense, autour du mouvement des gilets jaunes et du cadrage.

J’en ai profité pour « visiter  » l’installation

On attend les voyages I Installation de Olivier Crouzel & Sophie Poirier

Lieu: Fabrique Pola – Petite Galerie 08.07 > 24.07 I Entrée libre I Du mer au dim 15:00 > 19:00

Cette installation, composée de vidéos et de textes, raconte quelque chose des désirs de partir de l’artiste Olivier Crouzel et de l’autrice Sophie Poirier.
On attend les voyages est un prologue. Il s’inscrit dans le début du projet Maritimes – et ses histoires – mené par Olivier Crouzel et Sophie Poirier, dans le cadre d’une résidence artistique commencée à Bassens, dans la zone portuaire et avant tout dans la Maison des marins, ce lieu où se croisent les marins en escale et des gens du port, des anciens, des bénévoles, des professionnels. La fascination aussi pour le paysage portuaire, le fleuve et ses flux, les voyages dont on se souvient, ceux dont on rêve… Où vont les marins, où vont les bateaux, où vont les histoires ?

Plus d’infos histoiresmaritimes.art

Vu le thème du voyage, cela ne pouvait que me parler. on est aussi dans la réflexion sur le slowtourisme, la lenteur, l’authenticité, le local… Bref, tout ce qui me parle.

Acrylique (ou huile?) et collage/découpe , Bordeaux Art Design 2022, Artiste inconnu

Hangar 14 : une sorte de foire de l’art contemporain

Des conférences avaient lieu chaque jour.

Voici quelques œuvres qui m’ont particulièrement touchée. Je n’ai pas les noms des artistes, parce qu’avec leur manie de mettre de QR codes partout, on n’a plus les informations en direct.

Il y avait seulement une ou deux galeries présentant du design au Hangar 14 (peut-être d’autres en ville).

Quelques artistes d’origine africaine et asiatique venaient compléter le tableau.

Une « programmation audacieuse »

« dans les rues, les quais, les parcs, sur les murs de la ville de Bordeaux, en accès libre et gratuit ».

Acrylique, artiste inconnu. BAD Bordeaux 2022

Le texte de présentation englobe une partie des expositions temporaires des musées de Bordeaux (même Rosa Bonheur à la galerie de Beaux-Arts, qui n’a rien de contemporain, mais pas la cité du vin avec l’exposition sur Picasso, située à quelque centaines de mètres du hangar 14, pourquoi? Mystère…) comme le Musée des Arts Décoratifs et du Design (MAAD), et celui-ci c’est justifié (au moins sur le papier : je ne suis pas encore allée voir l’exposition actuelle…)

Honnêtement, ça faisait un peu « bonne conscience », « il faut bien donner un peu d’art contemporain au bon peuple »… car il est très clair que la vulgarisation n’est pas le but de ce salon et que le public visé (collectionneurs, mécènes) est très visiblement très loin du commun des mortels (en tout cas, tout est organisé pour le conforter dans cette idée).

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