Réflexions autour de l'art

L’enfance de l’art #2

Mon école primaire de l’art : les écoles Municipales d’arts plastiques

J’ai donc toujours dessiné : avec les livres et les poupées, c’était ce qui me faisait tenir tranquille,;

Le reste du temps, c’était vélo et portique, plus spécialement le trapèze : j’ai toujours aimé être perchée! J’ai même passé mon année de CE1-ou 2 à essayer de voler!

L’école d’arts plastiques de Parthenay (79, Deux-Sèvres)

Ma mallette de dessin enfant et mon carton à dessin
Ma vraie mallette de dessin (enfin, je crois que la mienne était rouge et vraiment abimée, cela doit être celle de ma sœur)

En CE1, donc vers 6-7 ans,

j’ai commencé les cours de dessin dans cette école avec M. BAUDOUIN et M. TROUVE, selon les années. Je suis donc un pur produit de cette école municipale (et de la suivante).

Chaque mercredi matin, ma grand-mère m’y amenait, puis, elle partait au marché. J’y ai appris les bases du dessin, de la gouache et autres techniques : je me souviens avoir gravé sur une feuille épaisse d’aluminium un poisson, de l’avoir encrée avec de l’encre de Chine, puis essuyée à la tarlatane pour lui donner du relief et de la visibilité, la révéler. Il y avait aussi une presse pour la gravure et je me souviens que ce processus me fascinait. .

Au lycée, vers 15-16 ans,

j’allais à l’atelier libre du vendredi soir avec des adultes (trèèèès patients) où nous étions un peut groupe de jeunes ados un peu turbulents mettant un gentil bazar à ce petit monde policé et concentré, mais finalement bien tolérant pour nos bêtises de jeunesse : je me souviens par exemple d’une soirée où un camarade qui cherchait je ne sais plus quel produit comme solvant et reniflé toutes les bouteilles et cela a donné un petit air titubant et de jolies couleurs rosées à une Tour Eiffel initialement rigide et grisâtre.

La découverte du dessin de nu d’après nature : une révélation!

Parfois aussi, notre atelier libre était remplacé par une séance de nu ; je me souviens de la confiance ou de la naïveté de mes parents qui me donnaient un peu d’argent pour participer à la rémunération du modèle. Je ne me souviens pas que cela ait donné lieu à des questionnements, des inquiétudes ou des remarques et je loue leur ouverture d’esprit autant que leur confiance (je me suis juste arrangée pour « rater » l’unique séance avec un modèle masculin, qui aurait trop mis à mal ma pudeur de jeune fille).

pastel représentant la danaïde endormie d'après Auguste Rodin dans la Porte des Enfers
pastel représentant la danaïde endormie d’après Auguste Rodin dans la Porte des Enfers, 1990, mon premier tableau exposé

Par la suite, mes cousines m’ont servi de modèles assez souvent, mais habillées…

Conclusion

Vous retrouverez la suite de mon parcours initiatique dans le monde de l’art dans le prochain article.

Il faudra aussi que je vous explique ce qui me rend si joyeuse dans les séances de nu!

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1 commentaire

  1. […] En juillet 1998, par dépit, car j’étais la seule stagiaire inscrite dans une autre discipline (je ne me souviens plus laquelle!), j’ai choisi par défaut l’aquarelle. J’ai souvent dit que j’avais commencé l’aquarelle sur un malentendu , car je pensais être fâchée avec les pinceaux et la couleur ( cliquez pour voir cet article). J’avais même oublié que j’avais déjà essayé aux Beaux-Arts. […]

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