mon parcours Réflexions autour de l'art

Je veux rendre hommage à la beauté du monde

Cet article n’avait pas pour but d’écrire un manifeste mais en regardant d’où l’on vient, on voit mieux où on veut aller.

Dessins d’enfance

Je peins et je dessine depuis toujours.

J’aimais dessiner des « princezzes », (oui, je ne savais pas encore lire et je croyais que c’était la prononciation juste et je m’indignais de celle des autres. Mais quand j’ai su lire, j’ai eu une honte rétrospective de ma suffisance…) bref, je dessinais des robes de princesses pour embellir mon histoire, mes histoires, avec créativité, originalité et constance : j’ai dessiné des vêtements, consommé des magazines de mode jusqu’à mes 20 ans où j’ai tenté pour la dernière fois les concours des écoles publiques d’art. J’avais une excellente intuition des tendances : je cherchais des pièces qui ne sortaient que 2-3 ans plus tard.

pastel représentant la danaïde endormie d’après Auguste Rodin dans la Porte des Enfers, 1990, mon premier tableau exposé

Les lieux

J’ai aimé Paris et ses musées, ses rues et la Seine, comme une touriste. J’aime d’ailleurs jouer les touristes et traquer le pittoresque même là où j’habite (j’ai d’ailleurs repéré une vieille barrière que je vous emmènerai immortaliser avec moi avant qu’elle ne disparaisse).

J’aime l’alliance de la végétation avec la pierre de l’architecture, une attirance (peut-être comme les Romantiques) pour les ruines…

D’ailleurs, pour contextualiser, mes souvenirs est mieux les fixer, le lieu d’un évènement est toujours un élément important. Je ne sais pas si ça existe la mémoire géographique, mais je dirais que c’est une des caractéristiques de la mienne..

Ce qui m’inspire :

La composition :

Aujourd’hui, j’aime trouver la beauté dans la composition d’un dessin, dans le rapport de couleurs d’une toile, comment l’œil s’y promène …

Les gens :

J’aime dessiner des attitudes plutôt que des portraits, le poil soyeux des chats plutôt que les pétales translucides des fleurs…

Les textures :

J’aime dévorer les textures et les redonner à sentir dans mes tableaux (mon amour pour la rouille et le zinc!).

La créativité

J’aime aussi cuisiner les plats mijotés comme on assemble les éléments d’un collage pour en faire un nouvel ouvrage et tout pareil, j’aime le défi de devoir faire avec ce que je trouve, ce que j’ai sous la main et le magnifier plus encore que le valoriser.

Un manifeste?

J’ai reçu en cadeau de mon grand-père le bonheur de m’émerveiller devant la nature, l’ingéniosité et la créativité. Et j’ai continué à vouloir leur rendre hommage en dessinant le corps humain, les êtres vivants et les paysages et aussi à travers des productions plastiques non figuratives.

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