Le CEDTE
Cette association avait pour but de transmettre et valoriser les métiers d’art. On pouvait y faire des stages, financés comme formation professionnelle le cas échéant, auprès de professionnels qui transmettaient leur savoir : dorure et restauration de cadre, vitrail, tapisserie, encadrement, aquarelle, modelage,et j’en oublie, la palette était trèèès large, et variait chaque année. il y avait plusieurs sessions dans l’année et aux 4 coins de la France, et même en Suisse. J’y ai fait plusieurs stages et obtenu un diplôme à chaque fois.

L’aquarelle
En juillet 1998, par dépit, car j’étais la seule stagiaire inscrite dans une autre discipline (je ne me souviens plus laquelle!), j’ai choisi par défaut l’aquarelle. J’ai souvent dit que j’avais commencé l’aquarelle sur un malentendu, car je pensais être fâchée avec les pinceaux et la couleur ( cliquez pour voir cet article). J’avais même oublié que j’avais déjà essayé aux Beaux-Arts.
60 heures de travail intense (car rassemblées sur une semaine!) sur la technique, les nuanciers, le matériel pour être parfaitement autonome sur le terrain, à l’atelier, dans les magasins de Beaux-arts pour choisir son matériel et notamment son papier.
Je me souviens d’un début de journée où mon travail n’avançait pas du tout comme je voulais. A 10heure, nous avions une pause, où chacun apportait une spécialité de son coin d’origine. Ce jour-là, moi qui ne bois pas, j’ai tout de même voulu goûter du vin de Sancerre. Il y avait aussi du foie gras, donc tout allait bien. Je n’ai fait que goûter, mais je me sentais tout de même un peu pompette. De retour à l’atelier, toutes mes difficultés s’étaient dissoutes dans le fond de mon verre! On peut comprendre que certains artistes utilisent diverses drogues, légales ou non, pour lâcher prise…

Madagascar
Avec mon bagage de dessinatrice, j’étais mûre pour sublimer le voyage à Madagascar du mois d’août. Voici donc 2 de mes toutes premières aquarelles personnelles. Encadrées lors du stage du CEDTE l’année suivante, évidemment!
J’ai travaillé d’après nature sur place, puis toute l’année suivante à l’atelier d’après mes photos (plébiscitées par le photographe Fuji qui les avait développées, photographies faites avec les appareils jetables Fuji de l’époque).
J’ai pris un plaisir fou à peindre à l’aquarelle, et surtout rendre les textures et les couleurs.