Personnellement, je n’aime pas tellement le coloriage et les mandalas. Je m’ennuie, cependant, leurs vertus de la concentration et de Flow sont indéniables : on n’a rien à penser, juste colorier… la décision la plus urgente à prendre : choisir la couleur! Idéal pour soulager la charge mentale.
L’important dans cet exercice, c’est de se concentrer sur son geste, pas sur le résultat. Cela se pratique donc en silence, avec parfois une musique méditative, de la musique classique, calme, en tout cas de l’instrumental… ou du silence, le bruit des vagues ou le chant de l’eau ou des oiseaux…
Age :
- dès 4 ans pour le graphisme
- vers 5 ans pour le coloriage
Matériel :
- une feuille A4 au minimum, papier machine ou papier à dessin, selon l’usage ultérieur. Blanche ou de couleur
- 3 à 7 feutres ou des crayons de couleurs en camaïeu ou avec une couleur complémentaire
- de la patience
Durée :
Comme vous voulez : une fois la séance lancée, on peut l’interrompre et la reprendre quand on veut. Si l’enfant est fatigué, si un événement survient, la reprise est facile. On peut même transformer cette pratique en routine du matin, du soir, de retour au calme : c’est méditatif, ça doit faire du bien, pas énerver…
On peut choisir des musiques instrumentales courtes (et on tourne la feuille à chaque changement de musique par exemple) ou longues (on se laisse porter par la musique pour crayonner).
Processus :
1 la ligne continue :
interdiction de décoller le feutre de la feuille jusqu’à ce qu’il soit revenu au point de départ
Le tracé peut être ample, arrondi ou anguleux. Les « cases » doivent être en fonction de l’habileté l’enfant ( et l’adulte se réserve les plus délicates)
2 On remplit les « cases » :
On colorie ou décore de graphismes et motifs les « cases », de préférence en damier. (L’adulte peut faire un point sur les cases à remplir.)
Si on veut que cela reste un plaisir, pas de jugement sur « les dépassements », aucun, nada! Ni dans sa tête, ni à voix haute, encore moins sur le « travail » de l’autre.
On peut tourner la feuille régulièrement pour voir apparaitre de nouvelles formes.
On s’arrête quand on veut (à la fin d’une case, tout de même), on reprend quand on veut et où on veut
Utilisation :
- Pour couvrir un livre
- pour décorer un intercalaire
- réaliser des marque-pages
- décorer une carte de vœux ou d’anniversaire
- comme papier cadeau maison
- un fond
- un papier à découper
- des origamis
Prolongements éducatifs (IEF ou pas) :
Arts plastiques :
- la théorie des couleurs : le camaïeu, les couleurs proches donc harmonieuses, les couleurs complémentaires
Graphisme :
- coloriage
- graphisme des lignes continues et discontinues, montagnes, vagues, points, cercles…
- tenue du crayon
Beaucoup moins créatif et détendu, mais beaucoup plus mathématique :
- le coloriage magique : choisir autant de nombre que de couleurs et répartir dans les cases des additions, des soustractions ou des multiplications qui aboutissent à ce chiffre ou juste un chiffre qui correspondra à la légende pour arriver à colorier les cases ainsi désignées.
- Selon la réponse, l’enfant choisir la couleur d’après la légende. Attention, si l’enfant s’attend à avoir un sujet figuré, il peut être déçu.
Beaucoup moins créatif et détendu, mais beaucoup plus grammatical :
- Le coloriage magique bis : légender en fonction de la classe grammaticale ou du temps du verbe et remplir les cases avec les mots à analyser.
- Selon la réponse, l’enfant choisir la couleur d’après la légende
Compétences transversales :
- coopération
- concentration
- gestion de l’espace
- persévérance/savoir s’arrêter