Pour parodier le slogan d’une trèèès vieille publicité.
Aujourd’hui, je vous présente mon Kit anti-froid.
Dessiner dans le froid (qui revient!) n’est pas un problème, c’est moins agréable que de douces températures, mais pas impossible ni désastreux.
Cela fait un bon moment que je veux vous partager mes trouvailles.
En peinture, comme à vélo, il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que des mauvais équipements…
Être assis un certain temps dans le froid nécessite effectivement un peu de préparation, d’anticipation, de matériel.
L’équipement du cycliste peintre
Avoir chaud sur soi :
Les pieds :
Des chaussettes vraiment chaudes en laine, mérinos ou plus techniques, des chaussures à semelles isolantes ou pour le moins épaisses. Les miennes montent jusqu’au-dessus du genoux (en gris en haut à droite sur la photo). Des bottes ou un tapis isolant pour les pieds peuvent compléter l’équipement.
Les jambes
Le caleçon long, technique ou non est un moyen de réchauffer ses jambes sous un pantalon confortable ; les collants en laine ou collants polaires sous une jupe font très bien l’affaire aussi.
Le tronc/buste
Un t-shirt de la célèbre marque au slogan récupéré dans le titre peut faire l’affaire (pas top niveau odeurs ni environnement), un sous-vêtement technique en mérinos, soie ou cachemire c’est très bien aussi (voir en seconde main!)
Je complète avec un body : le dos n’est jamais à l’air, ni sur le vélo (souvent mon moyen de transport pour les balades-croquis) ni assise sur mon tabouret (en bas à droite en rose sur la photo).
J’ai toujours un pull en laine ou une veste polaire.
Et un manteau, doudoune…
Le cou
Un tour de cou douillet en laine vierge, une écharpe en soie.
La tête
La tête est un des membres par lesquels s’échappe le plus de chaleur ; il est nécessaire de la couvrir pour garder sa chaleur : un bonnet (en laine ou en polaire), un chapeau (stetson, en feutre), une casquette, un béret, coiffure traditionnelle des peintres, car facile à ranger et rouler, à orienter selon le vent et le soleil pour faire visière. Mais par temps froid, le béret ne couvre pas suffisamment la nuque et les oreilles à mon goût.
Les mains
Les gants peuvent être gênants pour dessiner, sauf gants antiglisse. J’ai opté pour les mitaines, en laine. Attention aux chaufferettes qui ne sont pas toujours compatibles avec les problèmes de circulation.
Les équipements extérieurs
Les isolants
On peut s’isoler du sol avec un tapis (un morceau de tapis de camping ou de sport, la bâche ou le sac poubelle ne suffisent pas en hiver) ; j’ai trouvé au rayon camping ce mini-tapis (gaufré, gris argent) pour s’asseoir et mes fesses se réjouissent à chaque sortie de cette trouvaille à 4 euros, que je sois assise par une température glaciale sur un banc métallique ou de pierre. Le même pour isoler les pieds peut être une solution. C’est léger, assez peu encombrant.
Le thermos d’eau chaude (infusée ou pas)
Sympa pour faire une pause, se réconforter, offrir aux voisins de pinceaux, voire tremper ses pinceaux (voir plus bas)… Évitez seulement les tasses métalliques à simple paroi : elles refroidissent plus vite que toutes les autres options.
Le matériel de peinture
L’eau
Quelques gouttes d’un alcool fort dans le réservoir du pinceau ou dans le flacon d’eau pour éviter de voir geler son aquarelle (à partir de -10°C). Attention, l’alcool par temps froid déshydrate encore davantage. Pensez à boire de l’eau.
Des pinces
car bien souvent la bise est compagne du froid…
Conclusion :
J’ai souvent conseillé la laine car la laine est isolante, antibactérienne donc anti-odeur, légère, sèche vite, voir assèche l’humidité. Elle est très souvent plébiscitée par les alpinistes, les randonneurs du froid.
Les critères essentiels du matériel sont la légèreté, l’isolation et l’encombrement d’un équipement pour la balade/rando/voyage (à vélo).
[…] (je sais que d’autres le font très bien pourtant). Pour peindre la nuit, on attendra l’hiver et le froid : j’ai un bon plan chez une amie qui a une vue merveilleuse pour peindre au chaud depuis son […]